Lettre R : Rebel. Bi-annuel, daté printemps-été 2001, vendu 60 francs. Durée de vie 9 numéros. Le dernier daté printemps-été 2005.
Merveilleux bazar que Rebel magazine, en kiosque il ne m'a pas fallu longtemps pour le voir, un format plus grand que les autres, un titre provocateur, du papier glacé, un numéro 1 sous-titré série noire, il ne m'en fallait pas plus pour l'acheter. Ouuuuch, 60 francs, mais quand on aime on ne compte pas. Et puis Rebel c'est tellement prometteur comme nom.
Une direction artistique très poussée et chargée en artifices, du graphisme, de la déstructuration, des effets typographiques, des aplats de noir, des collages, des découpages, des variations de mise en pages de quoi dérouter l'amateur de simplicité que je suis. Rock, romantique, urbain, glamour, "arty", américain, en vogue, années 80, la factory, branché, rive gauche, New-York, sont des qualificatifs qui me viennent en tête quand j'ai ce magazine entre les mains. Cela ne me faisait pas de mal de sortir de numéro et de sa D.A. "très propre".
Si je voulais faire rapide, je pourrais vous ressortir les mêmes qualificatifs pour le contenue, mais comme je suis sérieux, je vais essayer de vous en donner un peu plus. Dans l'esprit, il est très masculin (Paradis avant l'heure ?), avec ce côté avant-gardiste, être rebel, c'est être à la pointe, à la recherche des nouveaux talents, dans la musique, le cinéma, dans la mode, oui Rebel est un magazine transculturel mais aussi transgénérationnel. Rebel savait s'entourer de grands noms, des gens un peu borderline dans leur travail, Larry Clark, David Hamilton entre autres. Des articles originaux, les invités qui prennent la plume, Elodie Bouchez nous racontant sa vie avec Thomas Bangalter...
Rebel était un magazine riche et complet peut être un peu trop, boulimique ? J'ai pris du plaisir à le lire, à regarder les photos de mode, à attendre patiemment chaque numéro. Un magazine qui avait sa place dans le paysage des magazines urbains modes. j'aimerais bien connaître les raisons de l'arrêt de tous ces magazines, mais en étant objectif je n'en imagine qu'une seule, l'argent, voire la cannibalisation avec d'autres revues, déjà établies. On a beau être un Rebel, la presse est un univers sans pitié. @ +++
Ours Rebel :
Directeur de la publication / Laurent Rouyrès
Rédactrice en chef / Aleksandra Woroniecka
Direction de la création / Monica Alesina & Klas Björkman
Direction artistique / Christelle Delécu
Commentaires
Un petit côté Playboy chic je trouve...
@ Sasha la Pin-up : pour moi, le côté Playboy chic, c'est le magazine Paradis. @ +++
Je crois que ta dernière phrase résume tout le problème : malheureusement, il n'y a pas de place pour ce genre de magazines ... :-(
je suis làààààààà!!!!
ralalalalaa tout ces commentaires m'ont fait bien plaissir
au fait j'etais a puy saint vincent (super connu dis moi !!)
retour de vacances attendu pour pouvoir consulter mes mails
3 semaines sans ordi c'est longgggg!!
@ Marieand : et c'est bien dommage, surtout quand on parle de création. @ +++
@ Lou : vraiment content que tu sois rentrée. Des bises. @ +++
Ps : je rentre demain de Paris.
en tt cas ce sont de très belles photos!
@ Clo : n'est ce pas... C'est sympa de te voir repasser en tout cas. @ +++