Frida Giannini et moi, nous n'étions plus amis, elle avait fait glisser Gucci ces deux trois dernières saisons, vers une mode aux accents qui ne me convenaient pas, trop bling, trop latins lovers exhubérants, trop démonstratifs, à tel point qu'un moment j'avais le sentiment de ne plus avoir du Gucci, mais du mauvais Versace/D&G des années 2000, alors qu'à la même période, Tom Ford officiait et faisait de Gucci la griffe la plus sexy chic de la mode féminine/masculine.

Et là je suis plus qu'enchanté de redécouvrir un peu de retenue, de discrétion, de charme latin, plus proche de l'élégance vénitienne que du surbronzage sicilien (normal, nous sommes en hiver), mais bon je pense que vous comprenez où je veux en venir.

Vestes deux boutons et pantalon "fités", sobriété des couleurs, mais couleurs quand même, oui Frida est moins sensible au marasme ambiant, elle s'appuie sur du beige, du marron, du bleu, du rouge, du blanc, beaucoup moins de gris et de noir que chez tous les créateurs précédement présentés par mes soins.

Gucci oh oui... et je n'ai aucun mal à vous détailler avec précision ce qu'il me faudrait dans cette sélection pour parfaire mon dressing, veste, pull col roulé, sac (photo 02), sac (photo 03), le costume (photo 04), le foulard, le pantalon, le sac (photo 05). Voilà donc si le père Noël Gucci passe dans la parages qu'il n'hésite pas à contacter la rédaction !