Elle nous réserve quoi Donatella pour l'hiver prochain ? Non parce que si elle continue comme ça, elle va devenir ma créatrice préférée. Quoi, comment, la reine du bling bling à l'italienne en passe de devenir la créatrice préférée d'un homme qui n'aime que le classique, les costumes de tailleurs... ? Tout fout le camps. Je vous rappelle que l'hiver dernier, la collection Versace lorgnait sérieusement du côté de Matrix et surtout du film Tron et bien cet hiver nous n'en sommes pas loin !
Tron, Matrix, Versace, quel rapport avec l'élégance masculine ? Pour celles et ceux qui suivent le parcours de la maison à la Méduse, savent que du temps de Gianni Versace, pendant les années 80-90, c'était plutôt très clinquant comme univers, l'Italie flamboyante du début de l'ère Berlusconi, celle qui faisait rêver de Miami à Los Angeles. À la mort de Gianni, Donatella a poursuivi le mouvement...
Je ne sais pas ce qui c'est passé au milieu des années 2000, mais Donatella a fait évoluer à cette période le style dans un sens qui allait me convenir de mieux en mieux. Ce mouvement initié, continue toujours pour moi. Elle a su apporter de la modernité. Rien de révolutionnaire comme peuvent le faire de jeunes créateurs, mais des recherches, du travail, qui font pour moi avancer la mode masculine dans des directions intéressantes. Je ressens encore l'influence de la collection de l'hiver dernier.
Efficacité, confort, élégance, structure, assurance, allure, prestance sont des qualificatifs que j'associe facilement à cette collection. Oui Versace offre aujourd'hui une mode sobre, beaucoup plus abordable (je ne parle de prix mais de compréhension) et surtout plus internationale.