Je connaissais S.T. Dupont fabriquant de luxueux accessoires, je savais moins que la maison fondée en 1872 par Simon Tissot Dupont à Paris, avait un passé de malletier. C'était un motif suffisant pour organiser une très belle soirée pendant la dernière fashion week pour le découvrir.
Les belles histoires rattrapent souvent la mode. Récemment mis à jours dans ses archives à Faverges (Haute Savoie), deux exemplaires de sacs originaux, identique pour l'un au modèle Riviera, commandé en 1953 par l'iconique Audrey Hepburn, ont insufflé une nouvelle impulsion créative.
Depuis fin septembre une nouvelle collection féminine de sacs à main, de malles de voyage, de valises et de petite maroquinerie, reconnaissable au monogramme double D embossé datant de 1920 est disponible à la vente. Un lancement qui coïncidait avec la réouverture de la boutique parisienne avenue Montaigne. J'ai croisé très furtivement Mélanie Laurent, je n'ai pas eu le plaisir de voir Aïssa Maïga mais j'ai quand même pu apprécier une coupe de champagne à la main, l'ambiance sonore concoctée par Emma Decaunes et la ravissante mise en scène dans la boutique. Si les briquets, boutons de manchettes, stylos, montres (dont les versions imaginées en partenariat avec Karl Lagerfeld) me faisaient de l'œil, ce sont les grandes écharpes en soie pour homme qui m'ont le plus attirées.
Il est toujours passionnant de voir que les grandes maisons de luxe françaises reviennent sur les fondamentaux historiques de leur patrimoine, avancer se moderniser sans se fourvoyer mais ce seront les clients qui feront le reste. J'espère que nous aurons prochainement l'occasion de reparler de Dupont ici même.
Commentaires
Comme toi, j'ignorais que S.T. Dupont était au départ un malletier. Et même si je suis fan des briquets, je ne suis pas renversée par le motif rose et blanc. Mais j'irai voir de près.
@ Isabelle, moi aussi et puis je pense qu'ils doivent proposer autre chose que le monogramme. Comme tu dis, à voir... @ +