Quand j'ai été invité par Icosphere à venir passer une soirée en décembre pour fêter la fin de l'année avec des journalistes, amis, clients, partenaires de la marque, je me suis d'abord plongé dans le dossier de presse reçu quelques jours avant, les looks très blacktie ont fini par me convaincre que je devais aller à la rencontre de cette marque que je ne connaissais pas.
Si la créatrice et propriètaire Julia Smith est anglaise, la marque elle, est française mais avec une vocation internationale exacerbée, à l'image du parcours de Julia, passée respectivement par la collection Whistles de Lucille Lewin (dont elle a été la styliste), chez Trussardi, chez Givenchy homme. Un parcours qui la conduira à prendre la direction artistique et marketing de De Fursac donnant ainsi un style nouveau à la marque française. Avant l'ultime étape et la création de sa marque, Julia passera aussi par Marithé & François Girbaud.
Dès l'introduction de cet article, vous aurez compris que je suis sensible à toute proposition de style blacktie, l'élégance d'un homme passe par là à mon avis, ce n'est pas la première fois et pas la dernière que je le revendique. Après chaque créateur, chaque marque l'interprètera avec sa senbilité esthétique et créative. Julia Smith et Icosphere ont touché ma sensibilité, je n'ai pas la silhouette du mannequin, mais je pense que j'arriverai sans problème (ou presque) à me projeter dans ces costumes. Une allure toute masculine, des détails originaux et travaillés, une approche moderne et urbaine du dandysme, des pièces fortes du vestiaire masculin sont aussi présentées. Icosphère a des arguments et sa créatrice de l'ambition.
Messieurs, si vous en avez l'occasion, je vous recommande avec plaisir d'aller faire un tour au 132 du boulevard Haussmann à Paris. Peut être partagerons nous le même avis, Icosphère est une jeune marque à suivre de près. Icosphere - le site
© photos Anne Combaz / Icosphere - Mannequin Juan Manuel Arancibia