Quand on fait des promesses, on essaye de les tenir. Les semaines passent et Moynat prend place en douceur dans le paysage de la malleterie et de la maroquinerie haut de gamme. Il était donc normal de ma part de vous en dire un peu plus au fur et à mesure que la marque se révèle. Si vous avez pu découvrir grâce à ma visite le magasin ouvert à quelques pas de Colette, il est intéressant de se pencher maintenant sur les produits.
Après 35 années d'absence, ils se prénomment (dans l'ordre photographique) Holdall, Paradis (mon préféré pour le moment en cuir bleu ou noir...), Pauline et Quattro (liste non exhaustive) les sacs et autres bagages proposés par la maison Moynat. Précurseur avant l'heure, Pauline Moynat devancera les tendances puisque sa maison sera la première (dans la deuxième moitié du 19ème siècle) à unir bagagerie et maroquinerie. En 1907 le catalogue Moynat comportait déjà 170 références.
Placement produit avant l'heure, la comédienne Réjane avait à l'époque choisi une malle en crocodile pour l'introduire dans le quatrième acte de la pièce « Viveurs »...
Je l'ai déjà évoqué mais la marque propose des pièces pour femmes et hommes dans de nombreuses déclinaisons de cuir, dans mon article le modèle Paradis était exposé en crocodile Porosus (rouge, le cuir de crocodile le plus exclusif), le Taurillon Gex, le Veau flocon, le Veau satin, les doublures en Veau perle et cuir de Chèvre ambre... sont d'autres possibilités à découvrir sur d'autres modèles comme le sac Ballerine qui devrait en séduire plus d'une. Moynat n'a pas changé d'adresse et son site est désormais complètement actif pour le plus grand plaisir de vos yeux.
Dès que de nouveaux projets Moynat feront leur apparition, je ne manquerai pas de vous en parler.
Ma visite parisienne chez Moynat, l'article.
Commentaires
A côté de chez Goyard.... LVMH ne recule devant rien....
@ Marie d'I : oui tu as raison, pas loin de chez Goyard et aussi de chez Hermès. La concurrence est dure...Mais je pense qu'il peut y avoir de la place pour tout le monde. @ bientôt.
Je craque sur le modèle Paradis. Mais ce qui gâche quand même,( j'en reviens encore à ce que je t'ai dit sur ton billet précédent) c'est de savoir que c'est Bernard Arnault derrière.
@ Isabelle : mais la marque Moynat aurait elle pu revoir le jour si Bernard Arnault n'avait pas été là ? Moi aussi je craque sur le Paradis. @ +