Il y a une dizaine de jours, je découvrais le SIHH à Genève, l'un des deux évènements majeur du calendrier des grandes maisons horlogères. Cette visite fut une entrée en matière fort intéressante pour moi dans cet univers, l'occasion d'apprendre certaines règles, certains codes qui régissent les mécaniques d'ultra précision que sont les montres, aussi bien que nos vies. Un moment partagé avec la maison Girard-Perregaux autour de son modèle 1966 Répétition Minutes.
Cette règle est toute simple, souvent dans l'art, dans la mode, dans le luxe, dans la vie... les belles histoires se répétent et quand Girard-Perregaux s'inspire d'un modèle ancien et base son mécanisme sur 220 ans d'expérience, c'est pour donner naissance entre les mains de ses meilleurs horlogers à cette GP 1966 Répétition Minutes.
Les montres ont cela de fascinant, c'est qu'une extrême complication peut répondre à un besoin très simple comme celui de disposer d'une indication sonore de l'heure pendant la nuit. Il y a 2 siècles l'éclairage électrique n'existait pas. Ce décalage historique des besoins est à l'origine d'une luxueuse contradiction. Aujourd'hui le charme de la sonnerie à la demande des heures, des quarts et des minutes en fait l'une des complications les plus appréciées des amateurs de belle horlogerie.
Si côté pile le regard se posera sur la sobriété du cadran en émail blanc, soulignée par des chiffres arabes en or rose. Ce sont les aiguilles feuilles bleuies qui donneront vie à l'ensemble. La montre abrite un mouvement mécanique à remontage manuel doté d’une réserve de marche de plus de 4 jours et logé dans un boîtier lui aussi en or rose de 42 mm de diamètre. Alors côté face un autre monde plus secret s'offrira à vous, mettant à nu son cœur métalique et les marteaux qui frapperont la mesure jalousement dévoilé par le verre saphir.
Il est facile de concevoir que des hommes puissent se passionner pour pareil objet, une passion qui se répétera cycliquement comme que le temps... Girard-Perregaux le site.
