Il serait je pense anormal de ne pas avoir une collection coup de cœur. Comme chaque année je sais quasiment au premier regard que c'est elle ! Pour les femmes je suis pareil, de toute façon j'ai du mal à dissocier femme et style. Il n'y avait pas de hasard, la mannequin que je préférais défilait dans la collection qui m'avait accrochée. Lors de cette 27ème édition, tous mes encouragements allaient vers la collection du jeune créateur Suisse Maxime Rappaz : "Finally, I opted for the square".

I think it wouldn't be normal to not have a favorite collection. As each year, I know almost at the first glance that it's her ! For women it's the same, anyway, I have difficulty to dissociate women from style. There was no chance, the model I liked the most was from the collection which catch my attention. During the 27th edition, all my cheering went to young swiss designer Maxime Rappaz collection : "Finally, I opted for the square".

L'année dernière c'est la française Céline Méteil (son questionnaire soblacktie ici) et son élégante et virginale collection très prometteuse qui m'avait séduit, elle avait d'ailleurs remporté deux prix, celui du public et celui de Première Vision. J'ai été d'autant plus convaincu quand j'ai découvert cette année sa seconde collection (Dreams on canvas), plus forte encore, plus graphique mais toujours très féminine.

Maxime Rappaz est dans une voie identique à celle de Céline, une féminité structurée, une allure marquée très visuelle. Transparence et légèreté qui épousent des corps gracieux. Des tissus plissés, des couleurs pastels, bleu, rose, soulignées par des tonalités plus vives qui oscillent entre fluo et fuschia. Une collection qui respire l'été. Puis vient le moment de la surprise, des parallélépipèdes qui viennent accessoiriser l'ensemble, bracelets géants, manchettes, sacs, on ne sait pas vraiment. Il faudra venir chercher quelques explications dans les réponses que m'a données Maxime pour son questionnaire soblacktie...

J'aime quand la création est au service d'une mode transposable dans la réalité, l'imagination débordante c'est bien, mais une mode accessible et élégante c'est mieux. Je n'ai qu'une seule limite, que je puisse m'identifier, me (ou la) transposer dans les vêtements que je voie. Dans ce cas de figure simple, Maxime répond à mes attentes en matière de mode. Je souhaite vraiment qu'il réussisse dans les mois qui viennent à se faire connaître...

Last year I was seduced by french designer Céline Méteil (soblacktie interview here) with her elegant and virginal collection. She did won 2 awards by the way, Audience one and Première Vision one. I was even more convince when I discovered this year her second collection (Dreams on canvas), even stronger, more graphical but still very feminine.

Maxime Rappaz is going in the same pass than Céline, a structured feminity, a very visual look. Transparency and lightness mixed with graceful bodies. Pleated fabrics, pastel colors, blue, pink, underlined by vivid tones waving between fluo and fuchsia. A real Summer collection. Then, came the surprise, parallelepipeds accessorizing the whole thing, giant bracelets, over-sleeves, bags, we don't really know. You can get some explanations inside answers given by Maxime for his Soblacktie interview.

I like when creation is serving a trend which can be seen in the reality, overflowing imagination is good, but an accessible and elegant trend, it's better. I've only one limit, to be able to identify myself into clothes that are proposed. In that very simple case, Maxime is fulfilling my needs in term of fashion. I really wish for him to succeed in the coming months.

© Photos - Pierre-Jean Manfréo - soblacktie