Miuccia Prada ou l'art de faire le show ! C'est le moins que l'on puisse dire quand on prend connaissance de sa dernière collection masculine automne-hiver 2012/2013. C'est surprenant même qu'une collection homme soit aussi spectaculaire, en mode nous sommes quand même plus habitués aux effets de "style" chez la femme. Je crois que nous pouvons mettre à son actif le fait d'avoir décomplexé le vestiaire masculin. Je crois que vous aller rapidement comprendre pourquoi.
Miuccia Prada or the art of the show ! It's the least that we can say when we discover her last men Fall-winter collection 2012/2013. It's surprising that a men collection is being so spectacular, in fashion world we are more used to style effects for women. I think that we can give her the credit to have uninhibited the masculine wardrobe. I believe you will quickly understand why.
À la manière d'un Jean-Paul Gaultier en France, Miuccia a compris que la mode n'était pas seulement réservée aux mannequins qui défilent sur les podiums. Le choix de prendre des modèles qui n'en sont pas métamorphose la perception que l'on peut avoir d'une collection... imaginez Tim Roth, William Dafoe, Gary Oldman, Adrien Brody, des comédiens charismatiques, charmants, mais loin des codes du mannequinat actuel. J'aime cette démarche.
Une démarche qui équilibre cette collection déroutante, ce mélange d'imprimés "funky seventies", pour la ligne femme dans le même esprit, le mot pyschédélique est lâché. Oui, je ne suis pas très funky comme garçon mais je me soigne avec l'élégance des coupes Prada qui elles ne changent pas. J'ai hâte de retourner faire les boutiques Prada à Florence et d'y dénicher quelques pièces qui m'accompagneront les prochaines saisons. Encore cet hiver, les manteaux longs sont d'une sobriété tout en efficacité, graphique, romantique, baroque, réhaussés de petits détails comme les lunettes, les broches (retour en force de la broche comme accessoire, déjà vu chez Vuitton et d'autres).
Je ne suis pas très objectif, mais j'ai toujours eu un faible pour Prada, la marque qui m'a fait entrer en religion ! À tel point qu'à partir d'aujourd'hui et ce pour une semaine, je viens prendre la température de la fashion week parisienne.
In the manner of a Jean-Paul Gautlier in France, Miuccia has understand that fashion is not only reserved to models on the catwalk. The choice to take models who are not is metamorphosing the perception that we can have of a collection... Imagine Tim Roth, William Dafoe, Gary Oldman, Adrian Brody, charismatic actors, charming, but far from codes of actual models. I like this way of working.
An approach which balances this confusing collection, this mix of "funky seventies" patterns, for the women line is in the same spirit, the word psychedelic is given. Yes, I'm not a funky boy, but I fix this with the elegancy of the Prada cuts which are not changing. I'm looking forward to go back for shopping at Prada Outlets in Firenze to find some pieces to wear the coming seasons. Again this winter, long coats are all in a sober efficiency, graphical, romantic, baroque, embellished of some little details like glasses, pins (a come-back of pins as accessories, already seen with Vuitton and others).
I'm not so objective, but I always had a soft spot for Prada, the brand which made me enter in religion ! At such a point that from today and for a week, I'm coming to taste the temperature of the Parisian fashion week.
© Prada