À Cannes, il n’y a vraiment qu’elle qui pour faire tourner les têtes, je parle évidemment de la Palme d’Or. Elle est la récompense qui vient couronner le succès d’une équipe, d’un réalisateur, d’un film. Si elle accompagne encore et toujours le Festival pour cette 68ème édition, depuis 1998 nous devons cet emblème international du cinéma à la maison de joaillerie Suisse Chopard.
Chopard partenaire officiel du Festival International du film de Cannes fabrique la Palme dans ses ateliers suisses de Meyrin, près de Genève. L’origine de cette collaboration remonte à 1997 quand Pierre Viot, président du Festival à l’époque, s’adressa à Caroline Scheufele (co-présidente et directrice artistique de la maison) pour donner un nouveau souffle à cette Palme d’Or. Une période à laquelle Chopard se préparait à ouvrir une boutique sur la Croisette. Cette récompense signée Chopard, symbole éternel du Festival de Cannes et de l’amour du cinéma, fut remis pour la première fois en 1998 à Théo Angelopoulos pour son film L'Éternité et un jour.
Le projet de Caroline Scheufele pour le nouveau design de la Palme d’Or était ambitieux, « l’alléger tout en lui donnant du volume et de la profondeur. Les nervures du branchage et ses 19 feuilles furent rehaussées, la base du rameau est une forme stylisée de cœur (un des emblèmes de la joaillerie Chopard), l’ensemble reposant sur un coussin de cristal en forme de diamant taille émeraude. Ce détail précieux fait de chaque Palme d'Or une pièce unique car la nature ne crée jamais deux cristaux parfaitement identiques. Cette création minutieuse digne ambassadrice du 7ème art de la joaillerie passe entre les mains expertes de sept artisans, pour un total de 40 heures de travail, jusqu’à la pose finale sur son coussin de cristal.
Pouvons-nous parler de norme pour un objet si précieux ? Ici il s’agit de l’or certifié « Fairmined » qui offre sa brillance à la Palme d’Or depuis 2014. Une initiative inscrite dans le cadre d'une démarche initiée par Chopard en 2013 lors du 66ème Festival de Cannes. Il vise à favoriser l'essor du développement durable dans le secteur du luxe. Cet or « Fairmined » représente aujourd’hui la norme la plus sélective sur le marché de l'or. Il s’agit d'un or traçable, extrait dans des conditions respectueuses des hommes et de l'environnement.
À quelques heures de la remise de la 68ème Palme d’Or, si nous ne connaissons pas le résultat, nous connaissons au moins tous les petits secrets ou presque de cette fabuleuse récompense. En tout objectivité, sans avoir vu son dernier film, « Youth » et uniquement parce que j’apprécie son travail, j’aimerai beaucoup que le réalisateur Italien Paolo Sorrentino soit récompensé !
© Photos - Vidéo Chopard