On ne peut pas lutter contre les éléments que ce soit en montagne ou en mer. Les passionnés de voile savent que les Océans sont imprévisibles, plus modestement, quoique (!), la Mer Méditerranée peut aussi nous jouer des tours surtout quand se lève un coup de vent d’Est… et que ce dernier vous empêche de rejoindre la flotte de la 13ème édition de la Porquerolles Classique. Non ce n’est pas le début d’un roman d’aventure mais simplement une histoire vraie qui m’a empêché de rencontrer l’équipe de la maison horlogère française Michel Herbelin, partenaire de cet évènement !
Pour celles et ceux qui l’ignorent, la maison Michel Herbelin possède de forts liens avec l’univers du nautisme, quoi de plus naturel pour une telle maison donc d’être partenaire d’une régate où s’affrontent les plus beaux gréements anciens de Méditerranée (certains sont plus que centenaires). C’est dans le cadre olympique (nous l’espérons) et prestigieux de la baie d’Hyères et de l’Île de Porquerolles que pendant la période du 11 au 14 juin dernier s’est tenue cette superbe régate de la Porquerolles Classique.
C’est en Méditerranée un des plus beaux rendez-vous en matière de tradition nautique, cette course est inscrite au calendrier officiel de l’AFYT - Association Française des Yachts de Tradition. Elle accueillait cette année une quarantaine de bateaux, répartis en trois catégories : Époque Marconi, Époque Aurique, Classique Marconi. Cette précision parlera aux puristes, je ne suis qu’un modeste amateur et je me demande si parmi ces catégories se cachaient quelques Classe J de la Coupe de l’America ? Toutes voiles aux vents, ce sont Partridge (construit en 1885), Marigold (1892), Lulu (1897), Moonbeam III (2003), Tigris (1899) ou encore Eva (1906) entres autres, qui ont imposés leurs silhouettes graciles lors de ces régates élégantes mais sportives. Un spectacle auquel je suis vraiment triste de ne pas avoir pris part. Les conditions météorologiques étaient contre moi, je vous le précisais en introduction.
À l’occasion de cette 13 ème édition, Pierre-Michel Herbelin a remis à chacun des membres des équipages gagnants (dans les trois catégories), une montre de la collection Newport Yacht Club. C’était aussi le moment idéal pour présenter la nouvelle Newport Yacht Club automatique, pardonnez-moi le point de comparaison, mais il s’agit d’une nouvelle déclinaison du modèle phare de la marque, avec sa forme de boîtier circulaire inspirée par les hublots des navires transatlantiques. Pour une maison fondée en 1947, l’immédiat après guerre, on peut raisonnablement imaginer que les codes esthétiques de la période « art déco » devaient être encore à l’esprit des créateurs. Au moment où vous lirez ces lignes, nous aurons presque terminé cette première semaine estivale, les vacances ne seront plus très loin, alors je vous invite à prendre le large mais attention à l’avis de grand frais ! De mon côté, rendez-vous est pris avec Michel Herbelin pour la 14ème régate de la Porquerolles Classique…
© Photos - G. Clément & Michel Herbelin