Depuis plusieurs jours je trépigne avec impatience, oui moi, l’homme patient, excité comme un enfant par l’arrivée des nouvelles montres présentées à Bâle en Suisse pour l’édition 2017 de Baselworld, la grand messe de l’industrie horlogère mondiale. Comme lors d’une plongée en apnée j’ai retenu mon souffle, car la nouveauté que j'attendais particulièrement venait de chez Rolex, avec la présentation de l’édition 2017 de sa « tool watch » par excellence, la spectaculaire Sea-Dweller qui fête cette année ses 50 ans ! Et les spécialistes n’ont pas perdu de temps pour déjà rebaptiser cette Sea-Dweller référence boîtier 126600, la Sea-Dweller 50th Anniversary ! Venez, plongeons en eaux troubles !
Chez Rolex les mythiques Submariner et Sea-Dweller ont été de toutes les grandes aventures et innovations liées à la plongée sous-marine, habillant les poignets de Jacques Cousteau, Sylvia Earle, biologiste marine, en passant par Henri Germain Delauze fondateur de la Comex, ou encore le célèbre réalisateur James Cameron, lui aussi féru d’exploration sous-marine extrême (le 26 mars 2012, il effectuera une plongée record en solitaire jusqu’au Challenger Deep, le point le plus profond des océans à bord de l’incroyable submersible Deepsa Challenger à une profondeur de 10 908 mètres). Il ne s’agit pas ici d’un modèle inédit mais bien d’une nouvelle génération du modèle Oyster Perpetual Sea-Dweller avec 2 changements majeurs, un boîtier élargi à 43 mm et un nouveau mouvement, le calibre automatique 3235, un cœur de haute précision à l’avant-garde de la technologie horlogère et pour la première fois décliné sur une montre de la catégorie Professionnelle de Rolex.
Si technologiquement parlant on peut très largement faire confiance à la maison Rolex, je sais que esthétiquement parlant certains puristes, amateurs avisés, éclairés, appelez les comme vous voulez, vont crier au scandale, oui j’exagère un tout petit peu car pour la première fois de son histoire cette Sea-Dweller génération 2017 est équipée de la loupe Cyclope sur la glace à 3 h. Son intérêt, offrir une meilleure lecture de la date. Je ne sais pas si en plongée à 100, 500, 1000 m et plus, lire la date se révèle d’une importance capitale mais je trouve que ce verre Cyclope lui va très bien. On notera aussi que le cadran arbore le nom « Sea-Dweller » écrit en rouge, en référence au premier modèle et que l’on surnommera dans le futur « single red ». C’est encore une fois un détail, mais pour les collectionneurs cela fera toute la différence. Une boîte de 43 m c’est imposant, mais je serai ravi de pouvoir au moins l’essayer, c’est la seule façon de se faire un avis réel. Je ne sais pas si je suis très objectif avec la marque Rolex, mais cette nouvelle montre m’attire beaucoup. Autre argument à mettre à son actif, elle bénéficie de la certification Chronomètre Superlatif redéfinie par Rolex en 2015 pour garantir des performances hors norme au poignet.
Je ne sais pas ce que vous penserez de cette nouveauté Rolex, il y en a d’autres, mais c’était celle qui me semblait être la plus pertinente pour moi. Comme l’année dernière je me fais la même réflexion et j’imagine que je ne suis pas le seul, je sais que nous aimerions voir Rolex faire des clins d’œil plus marqués à ses montres vintage mais comme chez Rolex quasiment tous les modèles sont des devenus des icônes de l’industrie horlogère et qu’ils continuent de perpétuer la légende à chaque nouvelle génération, ils n’ont peut être pas besoin de revenir sur leur passé. Il nous restera maintenant à connaître le prix et la disponibilité... Prix constaté chez Rolex 10400€.