À quelques jours du BAC et ce sans entrer dans des considérations philosophique, nous seuls pouvons donner au temps qui passe son degré d’importance. Un souvenir fugace, un moment heureux, important, douloureux, un rendez-vous urgent, un moment pour soi… il y a aussi les rendez-vous avec la vie, avec des lieux. D’ailleurs, remarquons nous vraiment ces horloges qui nous indiquent chaque instant, dans les gares, les aéroports, sur les églises ou même dans un stade sportif ? Depuis 1868 l’entreprise Bodet groupe français et familiale, devenu spécialiste international de solutions de mesure et de gestion du temps donne l’heure aux Français et au monde entier de façon collective, aujourd’hui la maison de Trémentines (Maine-et-Loire) ouvre un nouveau chapitre de son histoire en imaginant sa première collection de montres.
On ne peut qu’encourager les initiatives comme celle de la maison Bodet de perpétuer la tradition horlogère française. Point de révolution dans le développement de cette gamme de trois montres, mais l’inspiration évidente des créations mythique et historique pour le design, fusion des deux horloges les plus iconiques de Bodet. La tradition de la maîtrise du temps se perpétue depuis plus de 150 ans. Ce mariage réussi entre héritage et créativité nous le devons au designer horloger Philippe Lebru. Il a su réinterpréter la forme carrée de l’horloge à palettes, emblématique des années 70, pour la forme du boitier, l'horloge analogique BT480, conçue par Pierre Bodet dans les années 60, pour le cadran. Cette première collection, B480, se décline en trois modèles, chacun édité en série limitée. Ces trois montres partages quelques caractéristiques communes à commencer par un boitier en acier inoxydable poli et satiné, il arbore des angles francs venant accentuer l'épure de l’ensemble, protégé par un verre saphir. Spécialement dessiné pour Bodet, le bracelet, en cuir de veau Barénia piqué sellier, est directement inséré dans le boîtier, dénué de cornes pour en accentuer son élégance. Signant l’identité de la marque sur sa face intérieure, teintée de jaune et marquée à chaud du logo, il est monté sur barrette « presto » pour s’interchanger en toute autonomie. Outre le bracelet d’origine, de couleur ébène ou havane selon les versions, trois coloris sont d’ores et déjà disponibles : bleu nuit, bronze olive ou cardinal. Arborant un design de caractère, cette collection, conçue et fabriquée en France, totalise trois montres, toutes dotées d’un fond transparent rendant visible le mouvement mécanique à remontage automatique de facture japonaise (Miyota). En apparence d’allure identique, elles affichent cependant chacune leurs différences.
La B480.1 se démarque par une ouverture du cadran à 7 heures, dévoilant les rouages du mouvement, cœur battant de la montre. Discrètement juxtaposée à ses côtés, une petite seconde, insérée dans un compteur au graphisme épuré, apporte une touche de fantaisie contemporaine par son positionnement entre 4 et 5 heures. Animé par un mouvement mécanique à remontage automatique décoré Côtes de Genève (Miyota 82S5), ce garde- temps bat au rythme de 21‘600 alternances par heure, possède 21 rubis et dispose d’une réserve de marche de 40 heures. Éditée en série limitée numérotée à 300 exemplaires, la B480.1 trouvera, assurément, sa place au poignet des passionnés d’horlogerie. 300 exemplaires - 960€
La B480.2 traduit tout l’attachement que porte Bodet à la technique horlogère. Ouvert à 5 heures, le cadran invite à contempler la nature mécanique de la montre. Embarquant un mouvement automatique décoré Côtes de Genève (Miyota 90S5), oscillant à une fréquence de 28‘800 alternances par heure et pourvu de 24 rubis, cette montre offre une réserve de marche de 42 heures. Éditée en série limitée numérotée à 150 exemplaires, la B480.2 s’impose comme une alliée fiable, accompagnant l’audace avec aplomb et sérénité. 150 exemplaires - 890€
La B480.3, quant à elle, est de loin la plus fidèle au cadran de la célèbre horloge analogique Bodet, créée dans les années sixties. Seule coquetterie ? Une grande seconde en laiton rouge. Rythmant la lecture de l’heure, cette trotteuse vient dynamiser, par sa couleur, la sobriété du cadran tout en mettant en lumière la pureté de ses lignes. Les amateurs de montres design apprécieront... Éditée en série limitée numérotée à 150 exemplaires, cette montre abrite un calibre mécanique automatique décoré Côtes de Genève (Miyota 90S5). Doté de 24 rubis et battant à 28‘800 alternances par heure, il garantit une réserve de marche de 42 heures. Tant esthétique que fonctionnelle, la B480.3 sera une complice fidèle pour se singulariser au quotidien. 150 exemplaires - 860€
J’évoquais le sujet au début de mon poste, l’horlogerie française doit retrouver ses lettres de noblesse et Bodet avec cette nouvelle perspective, souhaitons leur le succès, prouve que le « Made in France horloger » a de l’avenir et du temps. En dehors du mouvement japonais Miyota, les montres Bodet ont été dessinées, conçues, assemblées, réglées et contrôlées dans les ateliers d’UTINAM à Besançon. Bodet, la nouvelle heure française…
© Photos - Bodet