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Soblacktie

Les news - Page 139

  • L'art mobile par Jeff Koons et BMW

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    Quand des artistes contemporains à l'image de Jeff Koons, touchent à des carrosseries de voitures, le lien avec l'imprimé des textiles n'est pour moi pas très loin ! Dans un mois nous aurons le plaisir, pour les amateurs, de suivre les 78ème 24 heures du Mans. Course de voitures, qui est historiquement depuis de nombreuses années, un merveilleux support mobile pour l'art. Ses principaux artisans en sont le commissaire priseur Maître Hervé Poulain, on lui doit la volonté de faire les premières Art cars (article à découvrir chez les Rhabilleurs), et le fabricant allemand BMW.

    La liste d'artistes est longue, Alexander Calder sera le premier en 1975, Frank Stella, Roy Lichtenstein et Andy Warhol...  La BMW M3 GT2 sera la 17ème art car. Je n'ai pas toujours été tendre avec Jeff Koons mais c'est un artiste qui ne me laisse pas indifférent. La M3 GT2 sera présentée au centre Georges Pompidou et signée par l’artiste, le 1er juin. Marketing oblige, il y a 33 ans, dans des conditions similaires, Roy Lichtenstein dévoilait sa 320i groupe 5. Le numéro de course est lui aussi un hommage, le 79 étant l’année de participation de la M1 d'Andy Warhol.

    Côté sportif cette voiture sera confiée à Andy Priaulx, Dirk Müller et Dirk Werner.

    Avant même qu'elle passe sous le drapeau à damiers, nous sommes sûrs que cette voiture passera un jour ou l'autre sous le marteau d'une vente aux enchères.

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  • Chanel à Saint-Tropez, défilé collection croisière

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    Chanel et Saint-Tropez, mélange des genres, mélange des noms... Cela fait plusieurs semaines que Karl Lagerfeld faisait des aller-retours vers Saint-Tropez qui je vous le rappelle se trouve dans le Var, mon cher département (donc pas les Bouches du Rhônes, ni les Alpes Maritimes et encore moins un arrondissement parisien) pour y préparer le défilé de la Collection croisière de cette saison.

    Karl a aussi réalisé un film servant de support à la collection, mettant en scène Elisa Sednaoui, Pascal Gregory et bien d'autres.

    Depuis lundi, Chanel a investi le petit port varois, avec activités sportives (tournoi de pétanque griffé Chanel sur la Place des Lices, remporté par Olivier Zahm et André) et surtout hier, défilé de la collection Croisière devant l'institution tropézienne, le café Sénéquier. Un rdv que je ne pouvais pas manquer. Je vous rassure tout de suite je ne faisais pas parti des invités, mais j'ai fais quelques rencontres intéressantes. Olivier Zahm, le créateur du magazine Purple qui a posé rapidement pour moi et que j'ai recroisé plus tard dans l'après midi à la terrasse de l'hôtel Ermitage, propriété de son ami André. Dans l'hôtel, Elisa Sedanoui est passée furtivement (sans me reconnaître !) habillé en Chanel de la tête aux pieds, mais aussi Leigh Lezark, Alexandra Golovanof et Baptiste Giabiconi.

    Journée un peu étrange, surprenante, ambiance des fashions weeks parisiennes sous le soleil exactement. Pour celles et ceux qui voudraient se mettre à jour de façon plus précise, Mathieu Lebreton (un des Matérialistes boys) a twitté sont séjour, suivez ses twittes et ses photos ici. Quand à moi, je vous propose d'autres photos là.

     

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  • Saint Paul, ma dern'Hyères chemise

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    Quand Jungho Geortay le créateur de la marque Saint Paul, m'a contacté en fin d'année 2009 pour me faire découvrir ses superbes chemises, j'ai toute de suite eu un coup de foudre pour le modèle Cashmere Stripes, le modèle qui semblait me correspondre le mieux. J'ai profité du Festival de la mode de Hyères pour en quelque sorte baptiser officiellement ma chemise, hommage involontaire de ma part à Jungho qui ancien participant du Festival.

    Je n'ai pas fait montre d'originalité dans mon choix, même si Jungho m'a fait essayé plusieurs chemises, Nardjisse pourrait en témoigner, mais vous remarquerez quand même qu'il y a de nombreux détails qui rendent cette chemise beaucoup plus sexy qu'il n'y paraît même quand c'est moi qui la porte, les découpes sur le col, la signature unique et poétique de chaque chemise à l'intérieur du col "une seconde lecture est essentielle à mes nuances", les motifs de l'imprimé... Je vous rappelle que ces chemises sont 100 % coton est montées à la main.

    Vous pouvez retrouvez Saint Paul à Paris chez :
    Laines Ecossaises, 181 Bd Saint Germain 75007 Paris
    Le Bouclard, 15 rue Charlot 75003 Paris

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  • Monsieur Jean-Yves et ses collections de (noeuds) papillons

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    De tie à bow tie il n'y a qu'un pas (de la cravate au noeud papillon) que soblacktie devait franchir rapidement. Si le classique black bow tie (le noeud papillon de smoking) a toute sa légitimité dans mon esprit, redonner toute son influence à ce noeud papillon à tort délaissé, me semble d'une importance capitale tant il peut transcender une tenue masculine.

    Accessoire, élément décoratif, Alexis Mabille en a fait l'une de ses signatures, mais l'artisan/artiste du noeud papillon c'est Monsieur Jean Yves. Le Modalogue et Nicolas des Rhabilleurs sont déjà adepte, Nicolas a arboré fièrement pendant le Festival de la mode de Hyères, deux créations provenant de la maison Monsieur Jean-Yves place Vendôme.

    Dans le cadre de la boutique éphémère, clin d'oeil ponctuel pour faire découvrir les collections de la Maison et souligner la rareté du Made in France, Monsieur Jean-Yves vous propose du 7 au 12 mai 2010, un seul modèle en une seule variation : un noeud papillon en python gris satiné et en soie noire "couture". Seuls douze exemplaires sont disponibles, au prix de 150 € (le prix boutique étant de 230 €). Ce noeud papillon ne sera jamais reproposé dans ces conditions.

    Des noeuds papillons comme autant de bijoux à collectionner, chaque modèle ne sera jamais produit à plus de 12 exemplaires. De quoi devenir nœudelerophiliste. Pour accéder à la vente éphèmere de ses papillons de soie il vous suffira d'aller sur le site de la Maison Monsieur Jean Yves.

    Merci à Julie pour la photo de Nicolas et à Christian pour m'avoir fait découvrir Monsieur Jean-Yves. Prochaine étape, moi même avec un noeud papillon ?

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  • Sous le (presque) soleil du Festival de la mode de Hyères

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    C'est difficile de se dire que le Festival de la Mode de Hyères, édition 2010 est déjà derrière nous ! Alors comme promis voilà quelques photos que je vais partager avec plaisir avec vous. Il y aura dans les semaines à venir une deuxième session avec mes photos argentiques, faîtes avec mon boîtier réflex (oui je n'ai toujours pas de boîtier réflex numérique et je n'ai pas réussi à trouver de partenaire équipementier pour suivre sereinement le festival, peut être l'année prochaine ?

    Que vous dire sur le festival ? Et bien que c'est la créatrice belge Alexandra Verschueren qui a gagné cette année en présentant une collection femme originale, graphique très structurée, autour de découpe et de pliages façon origami. Une collection donnée gagnante par Accro de la mode, dès le vendredi matin. Isabelle, chapeau, tu as l'oeil et le bon. De mon côté, en toute objectivité, rires, je soutenais les créatrices françaises Lucile Puton (son questionnaire soblacktie à venir très bientôt) et Yiqing Yin. J'ai aimé aussi la collection femme des deux autrichiennes Nora Berger et Kathrin Lugbauer. Depuis trois ans que je vous parle du festival, encore une où je me manque sur mes pronostics ! Merci de ne pas vous moquer !

    Pour moi le festival est fait de rencontre, furtives, intéressantes, décalées, surprenantes à l'image du créateur de sac Anggy Haif. Louise Ebel qui promène sa silhouette romantique et colorée, hors du temps. De jeunes femmes inconnues simplement chics, séduisantes, ambassadrices d'une mode qui me semble accessible. Et puis les méditerranéennes...

    Moment improbable, suivre James Bort dans une sorte de mini making-off d'une séance shooting avec Dries Van Noten. Non y a pas à dire Hyères c'était vraiment le pied (comme celui de mademoiselle la Rhabilleuse). Retrouvez plus de photos sur la page fan soblacktie de facebook et n'hésitez pas à devenir fans.

    Mon esprit est déjà tourné vers le festival de l'année prochaine, avec pourquoi pas quelques belle idées à venir ?

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  • Converse

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    Il y a certain(e)s chaussures, accessoires, vêtements... qui traversent les décennies de façon iconique, usant de ritournelles comme la mode est un éternel recommencement. A ce titre, la basket Chuck Taylor All Star, la classique de chez Converse a traversée le 20ème siècle avec succès comme elle traversera le 21ème, tout le mal que l'on peut lui souhaiter.

    J'ai toujours eu une relation distante avec les Converse, même si visuellement elles ont toujours fait parties de ma vie. Enfant, adolescent et aujourd'hui adulte, elles sont encore présentes autour de moi. Ce n'est pas que je ne les aime pas mais mon pied est simplement trop large pour ces chaussures. Alors je les observe immanquablement avec un oeil amusé sur mes ami(e)s dans la rue. Je ne sais pas pourquoi mais je lui trouve un côté terriblement sympathique et attirant. Pas étonnant en tout cas que les gens de la mode, les artistes la portent, en font des supports de leurs créations artistiques ou collaborent avec Converse pour concevoir des modèles spécifiques et prestigieux à l'image de Comme des Garçons ou plus récemment de John Varvatos.

    Cet été la Converse Chuck Taylor All Star se met au régime et devient Converse Chuck Taylor All Star Slim et devient plus fine, plus mince, plus souple, plus épurée. Les amateurs retrouveront la toile unie, délavée et patinée est alliée au cuir. Elle existe dans toutes les couleurs, du blanc au noir en passant par le rouge, le violet, le kaki… La Converse Chuck Taylor All Star Slim existe en tige haute et basse.

    La Chuck Taylor All Star Slim sera un basic de la mode, comme l'est la version normale, il n'y a qu'à voir les innombrables manières dont les gens se sont appropriées les façons de les porter, casual chic unisexe avec un jean's et un blazer, sexy nonchalantes pour les jeunes filles en fleur avec une robe liberty et un chapeau de paille, aventurier urbain avec un sweat et un treillis, arti décalé avec des fringues de créateurs avant-gardistes, sportswear avec un short et un polo comme les universitaires américains des années 60. Chaussures transgénérationnelles mais aussi chaussures transgenre, du bourgeois au punk, c'est une basket qui fait l'unanimité depuis 1923.

    Cet été la Converse Chuck Taylor All Star se met au régime et devient Converse Chuck Taylor All Star Slim et devient plus fine, plus mince, plus souple, plus épurée. Les amateurs retrouveront la toile unie, délavée, patinée et alliée au cuir. Elle existe dans toutes les couleurs, du blanc au noir en passant par le rouge, le violet, le kaki… La Converse Chuck Taylor All Star Slim existe en tige haute et basse.

    Avec ce nouveau déferlement de Converse, il n'y a pas que moi qui le dit, les autres blogueuses/blogueurs mode pourraient le confirmer, je me demande si je ne vais pas essayer de re-glisser mon pied dans une bonne paire de All Star Slim ?!

    +d'infos sur http://www.converse.fr

    Billet sponsorisé par Adrider

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  • Le livre rouge de Valentino

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    J'aime bien passé d'un extrême à l'autre, du blanc immaculé de Maison Martin Margiela au rouge vif du grand Valentino Garavani.

    Cette année la maison italienne vient de fêter ses 40 ans, elle fût lancée en 1959 à Rome et pris sont essor quand en 1960, Valentino s'est associé à l'architecte Giancarlo Giammetti. Je ne vais pas refaire la biographie du maître qui a pris sa retraite en 2008, mais plutôt vous parler d'un livre qui retrace ces 40 ans de carrière.

    La maison Taschen édite un ouvrage magnifique de 738 pages relatant 40 années de création. Il sera limité à 2000 exemplaires répartis en deux versions, une édition d'Art limitée à 100 copies (1-100), signée par Valentino. Elle sera accompagnée dans son coffret par 4 impressions d'esquisses originales des années 50-60 et vendue au prix de 3000 euros. La deuxième version sera quand à elle vendue 1250 euros et proposée dans un coffret à filets tendu de soie spécialement teintée en rouge Valentino, ce tirage sera lui aussi signé.

    Pour concevoir un tel ouvrage il fallait de hautes cautions mode, un rôle dévolu à Suzy Menkes, rédactrice en chef mode de l’International Herald Tribune et Matt Tyrnauer correspondant spécial pour le magazine Vanity Fair. Je vous laisse imaginer que ces deux ouvrages trouveraient volontiers leur place dans ma collection.

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