Chanel et Saint-Tropez, mélange des genres, mélange des noms... Cela fait plusieurs semaines que Karl Lagerfeld faisait des aller-retours vers Saint-Tropez qui je vous le rappelle se trouve dans le Var, mon cher département (donc pas les Bouches du Rhônes, ni les Alpes Maritimes et encore moins un arrondissement parisien) pour y préparer le défilé de la Collection croisière de cette saison.

Karl a aussi réalisé un film servant de support à la collection, mettant en scène Elisa Sednaoui, Pascal Gregory et bien d'autres.

Depuis lundi, Chanel a investi le petit port varois, avec activités sportives (tournoi de pétanque griffé Chanel sur la Place des Lices, remporté par Olivier Zahm et André) et surtout hier, défilé de la collection Croisière devant l'institution tropézienne, le café Sénéquier. Un rdv que je ne pouvais pas manquer. Je vous rassure tout de suite je ne faisais pas parti des invités, mais j'ai fais quelques rencontres intéressantes. Olivier Zahm, le créateur du magazine Purple qui a posé rapidement pour moi et que j'ai recroisé plus tard dans l'après midi à la terrasse de l'hôtel Ermitage, propriété de son ami André. Dans l'hôtel, Elisa Sedanoui est passée furtivement (sans me reconnaître !) habillé en Chanel de la tête aux pieds, mais aussi Leigh Lezark, Alexandra Golovanof et Baptiste Giabiconi.

Journée un peu étrange, surprenante, ambiance des fashions weeks parisiennes sous le soleil exactement. Pour celles et ceux qui voudraient se mettre à jour de façon plus précise, Mathieu Lebreton (un des Matérialistes boys) a twitté sont séjour, suivez ses twittes et ses photos ici. Quand à moi, je vous propose d'autres photos là.

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De tie à bow tie il n'y a qu'un pas (de la cravate au noeud papillon) que soblacktie devait franchir rapidement. Si le classique black bow tie (le noeud papillon de smoking) a toute sa légitimité dans mon esprit, redonner toute son influence à ce noeud papillon à tort délaissé, me semble d'une importance capitale tant il peut transcender une tenue masculine.

Accessoire, élément décoratif, Alexis Mabille en a fait l'une de ses signatures, mais l'artisan/artiste du noeud papillon c'est Monsieur Jean Yves. Le Modalogue et Nicolas des Rhabilleurs sont déjà adepte, Nicolas a arboré fièrement pendant le Festival de la mode de Hyères, deux créations provenant de la maison Monsieur Jean-Yves place Vendôme.

Dans le cadre de la boutique éphémère, clin d'oeil ponctuel pour faire découvrir les collections de la Maison et souligner la rareté du Made in France, Monsieur Jean-Yves vous propose du 7 au 12 mai 2010, un seul modèle en une seule variation : un noeud papillon en python gris satiné et en soie noire "couture". Seuls douze exemplaires sont disponibles, au prix de 150 € (le prix boutique étant de 230 €). Ce noeud papillon ne sera jamais reproposé dans ces conditions.

Des noeuds papillons comme autant de bijoux à collectionner, chaque modèle ne sera jamais produit à plus de 12 exemplaires. De quoi devenir nœudelerophiliste. Pour accéder à la vente éphèmere de ses papillons de soie il vous suffira d'aller sur le site de la Maison Monsieur Jean Yves.

Merci à Julie pour la photo de Nicolas et à Christian pour m'avoir fait découvrir Monsieur Jean-Yves. Prochaine étape, moi même avec un noeud papillon ?

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Il y a certain(e)s chaussures, accessoires, vêtements... qui traversent les décennies de façon iconique, usant de ritournelles comme la mode est un éternel recommencement. A ce titre, la basket Chuck Taylor All Star, la classique de chez Converse a traversée le 20ème siècle avec succès comme elle traversera le 21ème, tout le mal que l'on peut lui souhaiter.

J'ai toujours eu une relation distante avec les Converse, même si visuellement elles ont toujours fait parties de ma vie. Enfant, adolescent et aujourd'hui adulte, elles sont encore présentes autour de moi. Ce n'est pas que je ne les aime pas mais mon pied est simplement trop large pour ces chaussures. Alors je les observe immanquablement avec un oeil amusé sur mes ami(e)s dans la rue. Je ne sais pas pourquoi mais je lui trouve un côté terriblement sympathique et attirant. Pas étonnant en tout cas que les gens de la mode, les artistes la portent, en font des supports de leurs créations artistiques ou collaborent avec Converse pour concevoir des modèles spécifiques et prestigieux à l'image de Comme des Garçons ou plus récemment de John Varvatos.

Cet été la Converse Chuck Taylor All Star se met au régime et devient Converse Chuck Taylor All Star Slim et devient plus fine, plus mince, plus souple, plus épurée. Les amateurs retrouveront la toile unie, délavée et patinée est alliée au cuir. Elle existe dans toutes les couleurs, du blanc au noir en passant par le rouge, le violet, le kaki… La Converse Chuck Taylor All Star Slim existe en tige haute et basse.

La Chuck Taylor All Star Slim sera un basic de la mode, comme l'est la version normale, il n'y a qu'à voir les innombrables manières dont les gens se sont appropriées les façons de les porter, casual chic unisexe avec un jean's et un blazer, sexy nonchalantes pour les jeunes filles en fleur avec une robe liberty et un chapeau de paille, aventurier urbain avec un sweat et un treillis, arti décalé avec des fringues de créateurs avant-gardistes, sportswear avec un short et un polo comme les universitaires américains des années 60. Chaussures transgénérationnelles mais aussi chaussures transgenre, du bourgeois au punk, c'est une basket qui fait l'unanimité depuis 1923.

Cet été la Converse Chuck Taylor All Star se met au régime et devient Converse Chuck Taylor All Star Slim et devient plus fine, plus mince, plus souple, plus épurée. Les amateurs retrouveront la toile unie, délavée, patinée et alliée au cuir. Elle existe dans toutes les couleurs, du blanc au noir en passant par le rouge, le violet, le kaki… La Converse Chuck Taylor All Star Slim existe en tige haute et basse.

Avec ce nouveau déferlement de Converse, il n'y a pas que moi qui le dit, les autres blogueuses/blogueurs mode pourraient le confirmer, je me demande si je ne vais pas essayer de re-glisser mon pied dans une bonne paire de All Star Slim ?!

+d'infos sur http://www.converse.fr

Billet sponsorisé par Adrider

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Maison Martin Margiela poursuit son immersion toujours plus loin dans le monde infini de l'Art et ajoute un M comme Mobilier à son univers créatif immaculé ou le blanc de Meudon est devenu une signature reconnue est appréciée.

"Position assis" est la première ligne de meubles présentée à Milan et vient compléter la ligne 13 "Objets et éditions" (principalement des objets de décoration), née en 1999. Cette ligne qui utilise de la toile de coton blanche, les trompes l’œil, le mélange des styles et des époques sans négliger l’humour et le second degré pour inventer une atmosphère distinctive. Elle est éditée Cerruti Baleri. La collection se compose de plusieures pièces "Groupe" : un canapé réunissant trois fauteuils, moulés de toile de lin blanc. Selon le principe de transformation et de vouloir donner une seconde vie aux objets, Groupe exprime une approche surréaliste d’un canapé, comme si trois fauteuils de style et d’époque différents avaient été assemblés et recouverts d’un drap blanc. Et puis "Emmanuelle" : un grand fauteuil gainé de canvas de coton blanc. Cette silhouette iconique se trouve renouvelée par la perception originale d’une esthétique familière au rendu radicalement inédit.

Pour illustrer la démarche créative, une installation unique et éphémère faisait écho au concept store milanais du 10 Corso Como, intitulée elle The Maison in a room. Vous pourrez la voir jusqu'au 30 mai si vous vous rendez à Milan. Cette installation regroupe l’ensemble des lignes hors mode de la Maison. C'est un concentré de l’essence de la direction artistique de Maison Martin Margiela.

Située au premier étage de Corso Como, cette pièce, conçue et décorée par la Maison, tire son atmosphère de l’iconographie prolifique autour du noir et du blanc appliquée au mobilier, objets, matières et textures – neufs ou anciens – typiques de l’esprit du siège parisien de la Maison (une ancienne école de dessin industriel située dans le 11ème arrondissement de Paris). Une cheminée, des portes et des panneaux de bois sculptés parcourent les 4 murs pour dévoiler, en trompe l’œil, un appartement parisien de style haussmannien. N’oubliant pas son esprit frondeur et ironique, la Maison a reproduit ces visuels sous forme de coloriage codé à zones numérotées à remplir de différentes tonalités de gris ou d’argent. Un clin d’œil aux coloriages d’enfants. Des coffres-forts à demi cachés derrière des tableaux classiques renferment les pièces de joaillerie tandis que des yeux de poupées d’époque victorienne sont chaussés des lunettes ‘Incognito’, le tout dans un esprit surréaliste.

Avec cette ligne de mobilier MMM s'installe à sa mesure face à des noms comme Armani ou Ralph Lauren qui proposent en dehors de leurs différentes lignes textiles une offre conséquente sur le secteur de l'ameublement et de la décoration de luxe. Un développement qui me semble logique si elle souhaite conserver cet esprit laboratoire d'avant garde.

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