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Nouvelle semaine qui commence, il a fait beau ce week-end, jeudi dernier je suis allé profiter de la mer et Simon Spurr est un jeune créateur new-yorkais qui voit la vie en couleur pour cet hiver. Alors on va dire qu'elle ne commence pas trop mal cette semaine.
Le certain désamour qui s'était doucement installer entre l'une de mes marques préférées, Prada et moi, et en train de changer. L'évolution vers trop de modernisme de Prada, à l'image de ce que Dior est devenue avec KVA, m'avait éloigné d'elle. La crise étant passé par là, Miuccia revient à un peu de plus de classicisme dans son dessin pour la collection homme.
Sortir d'une semaine de fashion week femme pour mieux replonger dans les collections homme de cet hiver dont nous approchons bientôt de la fin, voilà le programme du jour. Détour obligé par l'Angleterre et le couturier Paul Smith
J'étais impatient comme à chaque nouvelle saison de connaître les propositions stylistiques de la grande maison Hermès, qui a connu ses dernières semaines une actualité mouvementé avec le départ de Jean-Paul Gaultier remplacé par Christophe Lemaire (transfuge de chez Lacoste) à la tête de la création femme. Une question que je me suis toujours posée, était de savoir si JPG avait un regard sur le travail de Véronique Nichanian, qui elle s'occupe des hommes ?
Frida Giannini et moi, nous n'étions plus amis, elle avait fait glisser Gucci ces deux trois dernières saisons, vers une mode aux accents qui ne me convenaient pas, trop bling, trop latins lovers exhubérants, trop démonstratifs, à tel point qu'un moment j'avais le sentiment de ne plus avoir du Gucci, mais du mauvais Versace/D&G des années 2000, alors qu'à la même période, Tom Ford officiait et faisait de Gucci la griffe la plus sexy chic de la mode féminine/masculine.
Je vous avez prévenu que cet hiver avait des accents de fin de monde, de guerre... et à découvrir la collection Giorgio Armani on y va tout droit. En dehors de cette allure de militaire (il était beau mon légionnaire), rien d'autre ne m'a attiré.
Reste quand même sur cette silhouette, l'usage de bleus profonds et d'une élégante ceinture que je piquerai volontiers. Je pense sans trop me tromper que la prochaine collection que je vous présenterai sera plus intéressante, retour en grâce dans mon petit coeur de fashionisto de Gucci. Merci Frida.
