Elégance, grâce, distinction dans les manières, dans l'habillement. L'élégance de la taille, de la toilette. Délicatesse de l'expression, art de choisir les mots et les tours de langage. Parler, écrire avec élégance. L'élégance du style. (définition , Larousse encyclopédique).

Parce que j'ai l'impression que c'est une notion, une manière d'être qui se perd, c'est une réflexion utopiste. Sans verser dans le communisme et dans le socialisme (Dieu m'en préserve, Dieu ?!!! Passons), nos sociétés, nous ?! avons maltraité cette élégance qui nous fait défaut aujourd'hui, la vitesse, la consommation, le marketing.

Les années 30-40, les années folles, l'envie de vivre, l'air menaçant précédent le chaos, qui agitait toute cette période, une certaine légéreté, faste et classe, l'élégance simple. Je suis grave (pas graaaave). J'ai l'impression de vivre en décalage, c'est cette élégance là que j'essaye de retrouver. Donnons nous un peu de temps pour là retrouver. C'est difficile à intégrer mais "less is more".

Le toujours très attendu Numéro Homme est arrivé dans ma magazinothèque depuis quelques semaines. Faisons un tour ensemble.

Côté lecture, de bons articles pour parfaire sa culture mode et artistique. Philip Utz nous relate son entretien avec M Empire, le bien prénommé Giorgio (comme mon grand-père, c'est un détail pour vous...). Je suis de plus en plus attaché à cet homme, je lui trouve beaucoup de qualité, une certaine franchise, du charisme, de la tenue (elle ne fait pas toujours naturelle, le débat n'est pas nouveau... enfin Giorgio mène son empire où bon lui semble avec beaucoup d'élégance dans un mélange de faste et de discrétion. Un portrait-entrevue contemporain réalisé par Olivier Joyard, du célèbre artiste-contemporain-réalisateur Julian Schnabel, quel force... Moi je pose une question, les réalisateurs ne sont-ils pas des artistes contemporain ? Le cinéma est bien un art contemporain, non ? Un détour effectué par Constance Rubini sur les créations du designer Pierre Paulin, trop seventie's pour moi. Le regard emprunt de mystère de Pascale Renaux sur la Maison Martin Margiela et son invisible directeur artistique (qui est il ?) rachetée par Renzo Rosso (M carburant, diesel pour celles et ceux qui ne savent pas). Pour finir ce tour de Numéro, un voyage littéraire et photographique à Kuala Lumpur. Marie Lefort au texte et Mario Palmieri derrière son appareil. Un joli duo pour finir en beauté. Je ne vous dévoile pas tout sinon... Ah si, le grand, le seul, l'unique Tom nous parle, buvez ses paroles

Série mode par : Légende by Liz Collins. Blacktie euh pardon Cravate noire par Camilla Akrans, on dirait qu'elle m'a volé mes idées, superbe. Mirage par Jean-Baptiste Mondino, un contraste avec la série noire. Balade par une nuit de Pleine Lune par Miles Aldridge. Une autre très belle série (à mon avis), the Hunter par Greg Kadel. Les ateliers par Collier Schorr, une première pour moi avec ce photographe enfin je crois. Silent Witness par Monsieur KL, ambiance Transylvanie. Twenty-one and a stereo par Daniel Jackson. Une série qui fera monter la température chez vous mesdemoiselles, Frozen Margharita par Matthias Vriens. Pour finir, Gang par John Balsom.