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Soblacktie

magazine - Page 24

  • Série "terminée" ! Episode 09. Trace magazine

    Lettre T : Trace magazine n°1, périodicité inconnue, daté de l'automne 2003, vendu 4.90 euros. Durée de vie 1 numéro. Vous devez vous en douter en découvrant la couverture que ce magazine est la déclinaison papier de la chaîne télé Trace TV.
     
    Je ne sais pas si c'est un bon postulat de départ d'avoir les mêmes racines qu'une chaîne de télévision, mais l'impact visuel de la couverture est bien réel, en kiosque ce magazine était parfaitement identifiable. En toute franchise, encore aujourd'hui, je trouve que la couverture a un véritable pouvoir d'attraction sur moi. Les codes graphiques sont proches de mes goûts, typographie travaillée mais sobre, du dépouillement, de la délicatesse. Mais déjà tous ces éléments soulèvent un premier problème, les téléspectateurs occasionnels ou réguliers de Trace TV, seront perturbés par ce magazine, car il est loin de l'image véhiculé par Trace TV, l'univers reste le même, mais la manière de le montrer elle est différente. L'esprit graphique urbain n'est pas là, fans de hip-hop, rap, électro... passez votre chemin. Surprenant, une tendance commençait à faire son apparition, les photos streetstyle façon Cobrasnake ou Facehunter.
     
    La partie rédactionnelle, elle s'en sort beaucoup mieux, diversité des sujets et des univers urbains traités, ouverture d'esprit. Un univers riche est bouillonnant mais, oui il y a toujours un mais, qui manquait de sujets de fond. La transversalité c'est bien, la consistance aussi, il ne faut pas se reposer uniquement sur les séries photo de mode pour faire un magazine intéressant et moderne. C'est un sujet que j'avais déjà exprimé pour Citybulles il me semble. L'autre question que je me pose, c'est de savoir aussi si nous n'avons pas un problème identitaire de déclinaison du support ? Je m'explique, Trace a de fortes origines anglo-américaine (ce magazine étant encore édité en Angleterre), la France était elle prête à accueillir un tel magazine ? Vous m'en excuserez, mais je n'ai pas de réponse à vous donner.
     
    Pour moi, Trace avait un problème contradictoire de contenu/contenant, une image trop chic pour un univers plus underground plus décalé, je me suis laissé séduire par cette image d'ailleurs, oui l'achat compulsif... mais au bout du compte aurais-je continué à l'acheter, je n'en suis pas convaincu. C'est peut être là que nous avons la raison de l'arrêt de la publication de ce magazine en France. 
     
    Ce n'est qu'un au revoir, mais la série "série terminée" touche à sa fin, non ne pleurez pas, je vous reparlerai très prochainement de magazine, mais laissez moi le temps de m'organiser. @ +++
     

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    Ours Trace :
    Directeur de la publication / Claude Grunitzky
    Rédacteur en chef / Jean-Christophe Servant 
    Direction artistique / Deryck Vonn Lee
     
     

  • Série "terminée" ! Episode 08, Rebel

    Lettre R : Rebel. Bi-annuel, daté printemps-été 2001, vendu 60 francs. Durée de vie 9 numéros. Le dernier daté printemps-été 2005.
     
    Merveilleux bazar que Rebel magazine, en kiosque il ne m'a pas fallu longtemps pour le voir, un format plus grand que les autres, un titre provocateur, du papier glacé, un numéro 1 sous-titré série noire, il ne m'en fallait pas plus pour l'acheter. Ouuuuch, 60 francs, mais quand on aime on ne compte pas. Et puis Rebel c'est tellement prometteur comme nom.
     
    Une direction artistique très poussée et chargée en artifices, du graphisme, de la déstructuration, des effets typographiques, des aplats de noir, des collages, des découpages, des variations de mise en pages de quoi dérouter l'amateur de simplicité que je suis. Rock, romantique, urbain, glamour, "arty", américain, en vogue, années 80, la factory, branché, rive gauche, New-York, sont des qualificatifs qui me viennent en tête quand j'ai ce magazine entre les mains. Cela ne me faisait pas de mal de sortir de numéro et de sa D.A. "très propre".
     
    Si je voulais faire rapide, je pourrais vous ressortir les mêmes qualificatifs pour le contenue, mais comme je suis sérieux, je vais essayer de vous en donner un peu plus. Dans l'esprit, il est très masculin (Paradis avant l'heure ?), avec ce côté avant-gardiste, être rebel, c'est être à la pointe, à la recherche des nouveaux talents, dans la musique, le cinéma, dans la mode, oui Rebel est un magazine transculturel mais aussi transgénérationnel. Rebel savait s'entourer de grands noms, des gens un peu borderline dans leur travail, Larry Clark, David Hamilton entre autres. Des articles originaux, les invités qui prennent la plume, Elodie Bouchez nous racontant sa vie avec Thomas Bangalter...
     
    Rebel était un magazine riche et complet peut être un peu trop, boulimique ? J'ai pris du plaisir à le lire, à regarder les photos de mode, à attendre patiemment chaque numéro. Un magazine qui avait sa place dans le paysage des magazines urbains modes. j'aimerais bien connaître les raisons de l'arrêt de tous ces magazines, mais en étant objectif je n'en imagine qu'une seule, l'argent, voire la cannibalisation avec d'autres revues, déjà établies. On a beau être un Rebel, la presse est un univers sans pitié. @ +++
     
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    Ours Rebel :
    Directeur de la publication / Laurent Rouyrès
    Rédactrice en chef / Aleksandra Woroniecka
    Direction de la création / Monica Alesina & Klas Björkman 
    Direction artistique / Christelle  Delécu
     
     
     
     
     
     
     
     
     

  • Série "terminée" ! Episode 07, Depeche mode

    Comment, Depeche mode, le magazine pas le groupe ? Non je connais pas, mais si, avec de la mode dedans !
     
    Lettre D : Depeche mode magazine n°153, mensuel, daté de novembre 2001, vendu 20 francs (3.05 euros). Durée de vie au moins 153 numéros. Information personnelle, c'est grâce à ce numéro de Depeche mode que j'ai découvert un autre magazine, le magazine Intersection, une brève lui était consacré.
     
    J'ai eu vent de DMM grâce à Sarah (la soeur d'un de mes meilleurs amis) qui l'avait dans ses lectures régulières lorsqu'elle avait 16 ou 17 ans. Curieux de nature, vous commencez à le savoir, je me le suis procuré après en kiosque.
     
    Magazine mode et jeune par excellence, tendance glam pop, nous retrouvons tous les codes et les bonnes recettes visuelles d'un magazine urbain, mais de manière mesurée. Pas de profusion, pas de fioritures inutiles, ce qui rend la lecture agréable. Quand on vous le dit que "less is more". Autre point positif dans l'approche graphique et éditoriale, c'est le découpage, le magazine est très structuré avec des pages d'ouverture sur chacune des thématiques (à la manière d'un Vogue). Je m'y retrouve, comme dans la mode, simplicité, efficacité et plaisir.
     
    Certains vous dirons que le contenue éditorial n'était pas d'une richesse exceptionnelle, ils auront raison. Par contre si la quantité n'y était pas, la qualité, elle oui. Tania Bruna-Rosso (Radio Nova, Canal +...) et Loïc Prignent (Numéro...) officiaient, des gens que je ne connaissais pas encore bien à l'époque (leur travail, pas eux) et dont j'apprécie aujourd'hui la plume. Du fond de la forme, une certaine mixité, oui chérie pouvait passé ses lectures à son homme, des news, du buzz, les bonnes adresses, des articles de fond, contradiction, léger mais complet.
     
    Encore aujourd'hui, tout en ne sachant pas à quel numéro il s'est arrêté, je lui prêtais de faux airs de Numéro, ce qui est un compliment, Numéro étant pour moi la référence, donc comme un Numéro, mais plus abordable, plus jeune et moins élitiste. Les causes de la mort prématurée, les changements et autres rachats de maison d'édition, les éditions Excelsior, rachetées par Emap puis devenue maintenant Mondadori France ? Un mystère pour moi, si vous avez des infos, comme à chaque fois, n'hésitez pas à les laisser dans vos commentaires. @ +++. 
     
    Comment je suis gentil (trop je sais), je vous ai mis aussi une deuxième couverture, mais je vous avoue que mes recherches sur Depeche Mode n'ont pas été très fructueuses. 
     
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    Ours Depeche mode :
    Directeur de la publication / Paul Dupuy
    Rédactrice en chef / Sylvie Yeu  
    Direction artistique / William Snieg
    Maquette / Claudie Devoucoux
     
     

  • Série "terminée" ! Episode 05, Citybulles magazine

    Retour en ce lundi de la série des magazines disparus, désolé pour ce décalage d'une semaine, mais le week-end dernier, j'étais ivre bourré au champagne, claaaaaaaaaaaassssssse, pas claaaaaaaaaassssssssse, je n'étais donc pas en état de rédiger ce post. Ahahahahahah.

    Lettre C : City bulles magazine n°1, trimestriel daté de février, mars, avril 2003, vendu 5,50 euros. Durée de vie, 1 numéro. Magazine français. 

    Le magazine urbain chic du champagne, c'est à première vue ce que voulait transmettre ce magazine à ces lecteurs. Urbain dans l'âme et amateur de champagne, je devais me laisser séduire, séduction qui opéra au moins pour une numéro. 

    City bulles le magazine 100 % champagne, parlons du flacon avant de savourer les bulles. Les quelques effets graphiques de la couverture m'ont attirés l'oeil, mais en détail, hormis la photo, c'est un petit peu n'importe quoi, le logo double typo, des bulles qui se baladent sans aucune justification, typographie d'accompagnement mal choisie. Cela demandait un coup de ménage, cela méritait un peu plus de chic, même si le champagne rime avec fête.

    Laissons une chance au contenu du flacon. De ce côté là, pas de révolution de palais. Un choix rédactionnel réfléchi et classique, les bonnes adresses, les champagnes, le shopping, la cuisine, l'art de vivre champagne. Le sujet est vaste quand on sait qu'il y a plus de 900 champagnes en France, nous pouvions tenir facilement une bonne centaine de numéros. Ajoutez à cela, des séries de photos mode (comme un alibi des magazines modernes et tendances). L'ivresse était plus convaincante que le flacon.

    Bilan, j'ai comme un goût un peur amer dans la bouche, la cible de ce magazine n'était pas généraliste (évident), mais pour satisfaire son lectorat, il était à mon avis beaucoup trop loin des codes, même si on souhaitait se rapprocher d'une clientèle jeune, urbaine, aisée et chic. Encore une fois, il est difficile de critiquer ou de porter un jugement quand on ne connaît pas les impératifs et les objectifs économiques d'un tel magazine, surtout sur un seul numéro. Le champagne, s'est du rêve et de l'élégance, une part de luxe dans un verre et là je suis obligé de dire que le rêve s'est vite dissipé, comme l'éclat d'une petit bulle de bonheur. @ +++

     

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    Ours City Bulles :
    Directeur de la publication / François Delaroière
    Rédacteur en chef / François Delaroière
    Direction artistique / Benjamin Emrik
    Maquette / Benjamin Emrik
     
    Retour demain des posts mode, collection homme, printemps-été 2009, Dior Homme
      
  • Série "terminée" ! Episode 02. Archi-design

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    La lettre A, pour la seconde fois : Archi-design (7 magazines présents dans ma collection) du n°6 daté de mai-juin 1999 et vendu 29 francs au numéro 12 (dernier numéro édité) daté de décembre/janvier/février 2001 et vendu lui 3.80 euros. La petite histoire, j'ai connu ce magazine avec le numéro 7, une des anciennes directrice de mon école m'avait permis de récupérer a posteriori le 6° qui trainait dans son bureau (et oui, un cadeau de Claire Aline, rires...)

    Archi-design et son gimmick lexical : je peux résister à tout, sauf à la tentation" O. Wilde (je suis à peu près sûr que ce n'est pas la vraie phrase de M. Wilde), bref passons. Les couvertures sont dans l'ensemble intéressantes, un tout petit peu chargées au début, plus légères à partir du numéro 9, ce dernier numéro nous offrira même la version définitive du logo/nom du magazine (évolution visible sur les photos après) et ce jusqu'au numéro 12. Très, trop (?) structurée, normal pour un magazine qui traite d'architecture, de design, de mode... non sincèrement la D.A. n'était pas pour moi à la hauteur du magazine et de son contenu, trop de modules, manque de cohérence, typo pas assez light, un magazine pas encore à maturité graphique. L'iconographie est quant à elle soignée, aussi bien pour les séries mode ou archi que pour l'illustration des articles.

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  • Série "terminée" ! Episode 01. Amazing magazine

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    Un nouveau mois qui se profile, une nouvelle saison (la meilleure pour moi) qui arrive elle aussi à grandes enjambées, il était donc important d'innover en ce divin moi de juin.

    Innover par le vide, par la mort, ahhh c'est gai chez blacktie, pour quelqu'un qui nous promet du rêve et du beau temps. Oui je sais c'est abrupte comme introduction mais point de nécrologie ici, au contraire, refaisons vivre le souvenir de nos tendres disparus. Il s'agit aujourd'hui et pour quelques semaines de vous faire redécouvrir des magazines tendances mode, luxe, design... introuvables en rayon et pour cause, il ne sont plus édités. Deux petites fantaisies, la première, ils sont tous issus de ma collection et la deuxième, je vais les traiter par ordre alphabétique. Vous pouvez le dire, je suis consciencieux.

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  • J'ai touché le fond de la piscine...

    dans mon petit pull marine... Les éclairs déchirent le ciel, la pluie, on dirait les chutes Victoria, il fait plus de 20°c, le Var va t il devenir un département au climat tropical ? Mon moral accordé au temps est plutôt en berne en ce moment, comment faire avec presque 3 semaines d'orages, l'herbe est verte comme jamais, mais le bonheur n'est pas dans le pré... (j'adore les trois petits points, by the way).
    Une semaine que je l'attendais, Numéro est enfin en kiosque et là comme un acharnement, la thématique du mois, Naïade, un Numéro qui prend l'eau. tout fou le camps. Non en faite, l'eau est mon élément et je peux pas critiquer Numéro, surtout quand ce 94° numéro se montre exceptionnel, je crois que c'est mon préféré. Je ne vais pas vous faire une revue de presse comme avant, c'est juste que je suis en admiration et qu'il est en accord avec mon humeur de l'instant.
    Oui j'ai envie de la laisser m'entraîner au fond. Bleu, profond, noir, volupté, chaud, saphir, obscur, abyssale, récifs, plage, abandon. Mon esprit bousculé. Couché sur le rebord du bateau, le bras affleurant l'eau, je voudrais qu'elle me prenne la main et me tire dans un gouffre marin sans fin. Numéro 94 - Juin 2008

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