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Depuis la (re)naissance de Moynat fin 2011 et mes premières visites au 348 de la rue Saint-Honoré, j'avais remarqué, comment pouvait-il en être autrement, la présence du champagne Krug grâce à une surprenante et magnifique "petite" malle pour le Magnum Grande Cuvée imaginée par Ramesh Nair. Une réalisation que l'on imagine facilement issue des rencontres initiales entre Olivier Krug (sixième génération de la famille) et Ramesh, le directeur artistique de Moynat.
Avec un mariage dans mon entourage proche mon week-end fut chargé. Un voyage de 4h en voiture pour retrouver ma famille accompagné de la jeune femme qui partage ma vie depuis plusieurs mois. Mais pourquoi toutes ces précisions personnelles et intimes pour vous parler du nouveau court-métrage réalisé pour la maison Moynat ? Parce qu'il y a un lien entre le message que souhaite véhiculer Moynat et des choses que j'ai pu ressentir.
Depuis le temps que je vous en parle, vous devez commencer à bien connaître Moynat, très ancienne marque malletière française lancé par Pauline Moynat au milieu du 19ème à Paris. Chacun de mes passages dans la capitale est ponctué par une visite amicale dans la boutique de la rue Saint Honoré avec toujours ce même plaisir de laisser mes yeux vagabonder sur leurs magnifiques sacs. Il y a peu, Moynat a diffusé sur sa page facebook une superbe série de photographies sur la confection d'un sac Réjane. J'ai pensé que je devais en partager quelques unes avec vous aujourd'hui.
La maison Hermès n'est plus à une originalité près ! Pour fêter la réouverture de sa boutique de Berverly Hills, à Los Angeles, elle a imaginé un set de ballon de basket, idéal pour les joueurs des Lakers. Dans la plus pure tradition maison, les ballons ont été manufacturés dans l'atelier des commandes spéciales à Paris. Ils ont été recouverts d'un magnifique "cuir box" bleu. Avec un prix de 12900$ il sera certainement interdit de jouer avec ! Je me rappelle que Chanel avait déjà pratiqué l'exercice, mais en dehors d'arborer le sigle de la maison, ce ballon n'était pas aussi prestigieux !
Je vous parlais vendredi de ce léger manque d'enthousiasme me concernant pour les collections de l'hiver prochain et puis arrive le moment de découvrir les lignes femme et homme de chez Hermès. Une mode que je savoure toujours avec délectation et cette collection automne hiver 2013 n'y échappe pas, même le changement de direction artistique pour le studio, Jean-Paul Gaultier remplacé par Christophe Lemaire, qui m'avait à l'époque quelque peu déstabilisé semble n'être qu'un lointain souvenir.
Il est normal que les malles et les sacs voyagent, qu'en pensez-vous ? Depuis le renaissance de la marque en 2011, les créations Moynat ont déjà fait le tour de la terre, il me semble avoir vu des photos de sacs au Japon parmi les destinations les plus lointaines. Dans une poignée de semaines, Moynat va faire un tout autre voyage, puisqu'elle va poser ses malles dans un espace éphémère aux Galeries Lafayette Haussmann à partir du 8 juillet, avec à la clé une jolie surprise !
Cela me surprend mais à chaque nouvelle saison des défilés de prêt à porter, c'est Hermès que j'attends avec impatience. Pourquoi cette impatience ? Simplement parce que Hermès représente ma référence, c'est mon maître étalon dans la mode et même dans le luxe, que ce soit pour l'homme avec Véronique Nichanian ou pour la femme avec Christophe Lemaire, c'est toujours la même histoire, sans exhubérance, avec une facilité déconcertante, Hermès est au dessus de la mêlée avec décontraction, une paradoxale élégance...
Somewhat surprisingly, Hermès is the one I can't patiently wait for when a new season of ready-to-wear fashion shows roll around. Why this impatience ? Simply stated, Hermès is my model. It's my standard of measure in fashion and luxury. Whether for men with Véronique Nichanian or for women with Christophe Lemaire, it's always the same story: without exuberance and with disconcerting ease, Hermès rises above the scuffle with a laid-back attitude and paradoxical elegance.