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Elle l'était hier, elle est en train de le redevenir aujourd'hui très rapidement, Moynat, une marque incontournable du luxe à la française avec cette touche inimitable du chic et du charme parisien. Paradoxalement, la renommée de Moynat passe d'abord par une reconnaissance à internationale avant la nationale... nul n'est prophète en son pays... encore une fois ! Et Moynat d'ouvrir pour la première fois de son histoire une seconde boutique, oui mais à l'international, à Londres pour être précis.
Nous avions de longue date avec Moynat prévu de nous retrouver autour d'une visite de leurs ateliers, d'abord dans le quasi "sud" et puis finalement nous nous sommes entendus sur une découverte du dernier né, leur atelier parisien discrètement situé non loin de la boutique de la Rue du Faubourg Saint-Honoré. C'est un endroit secret ! Et ne cherchez pas je ne vous donnerai pas l'adresse.
L'année a été très riche pour Moynat, plusieurs courts métrage, un renforcement des liens qui unissent la marque avec la théâtre, des nouveautés, des collaborations toujours aussi prestigieuses, l'ouverture à l'automne d'une boutique éphémère aux Galeries Lafayette et un très grand voyage au Japon. Ce voyage lointain était à mon avis une mise en bouche pour l'année 2014, je sais que de très beaux projets sont en prévision... mais je ne vous en dirais pas plus. Pour son exposition japonaise, Moynat n'était pas arrivée les mains vides, elle avait dans ses bagages une étrange malle, ronde comme un macaron !
Le sujet de l'article du jour n'est pas de toute première actualité, puisque "Les nécessaires d'Hermès", la ligne développée pour la décoration d'intérieur et l'ameublement, fut présentée en avril dernier au "Salone Internazionale del mobile" qui se tient à Milan chaque année depuis 1961. Ce retard, ne m'empêche pas de penser qu'à l'heure où certains (j'en fait parti) cherchent encore des idées cadeaux, je me suis dit qu'une petite merveille provenant de chez Hermès pourrait forcément faire quelques heureux !
Moynat brûle les planches de l'actualité luxe cette semaine en se rapprochant toujours un peu plus des liens qui unissent la marque avec l'univers du théâtre... une relation forte qui remonte à 1880 lorsque Pauline Moynat se lie d'amitié pour Réjane, comédienne française phare de la Belle-Époque. Montons sur scène avec Moynat pour connaître plus en détail le script de cette semaine.
L'histoire de la mode est traversée par des pièces, des lignes iconiques que ce soit pour les vêtements ou pour les accessoires. Il arrive même que certains détails deviennent des "emblèmes" de marque. Quand il ouvre sa première boutique en 1921 à Florence, Guccio Gucci est alors spécialisé dans la maroquinerie et l'univers équestre. On comprend mieux que depuis le début de la marque, le mors (le fameux horsebit) et l'étrier soient (ré)utilisés à loisir comme autant de marqueurs graphiques et esthétiques. Mais c'est une sombre période de la grande Histoire qui fera naitre la célèbre gamme "Bamboo" de la maison Gucci.
Depuis la (re)naissance de Moynat fin 2011 et mes premières visites au 348 de la rue Saint-Honoré, j'avais remarqué, comment pouvait-il en être autrement, la présence du champagne Krug grâce à une surprenante et magnifique "petite" malle pour le Magnum Grande Cuvée imaginée par Ramesh Nair. Une réalisation que l'on imagine facilement issue des rencontres initiales entre Olivier Krug (sixième génération de la famille) et Ramesh, le directeur artistique de Moynat.