Je connais la marque Hogan depuis très longtemps mais je n'ai découvert que très récemment sa déclinaison plus urbaine sous le label Hogan Rebel. Pardon pour la rime ! Si cette ligne est vouée à se décliner chaque saison autour de modèles chics urbains et non conventionnels, au caractère unique... ce qui nous concerne aujourd'hui c'est le développement spécifique de l'histoire de cette marque à part entière grâce au projet "The Rebel Journey" sous la curation de Carlo Mazzoni, son commissaire !
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Hogan Rebel et le projet "The rebel journey"
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Série "terminée" ! Episode 08, Rebel
Lettre R : Rebel. Bi-annuel, daté printemps-été 2001, vendu 60 francs. Durée de vie 9 numéros. Le dernier daté printemps-été 2005.Merveilleux bazar que Rebel magazine, en kiosque il ne m'a pas fallu longtemps pour le voir, un format plus grand que les autres, un titre provocateur, du papier glacé, un numéro 1 sous-titré série noire, il ne m'en fallait pas plus pour l'acheter. Ouuuuch, 60 francs, mais quand on aime on ne compte pas. Et puis Rebel c'est tellement prometteur comme nom.Une direction artistique très poussée et chargée en artifices, du graphisme, de la déstructuration, des effets typographiques, des aplats de noir, des collages, des découpages, des variations de mise en pages de quoi dérouter l'amateur de simplicité que je suis. Rock, romantique, urbain, glamour, "arty", américain, en vogue, années 80, la factory, branché, rive gauche, New-York, sont des qualificatifs qui me viennent en tête quand j'ai ce magazine entre les mains. Cela ne me faisait pas de mal de sortir de numéro et de sa D.A. "très propre".Si je voulais faire rapide, je pourrais vous ressortir les mêmes qualificatifs pour le contenue, mais comme je suis sérieux, je vais essayer de vous en donner un peu plus. Dans l'esprit, il est très masculin (Paradis avant l'heure ?), avec ce côté avant-gardiste, être rebel, c'est être à la pointe, à la recherche des nouveaux talents, dans la musique, le cinéma, dans la mode, oui Rebel est un magazine transculturel mais aussi transgénérationnel. Rebel savait s'entourer de grands noms, des gens un peu borderline dans leur travail, Larry Clark, David Hamilton entre autres. Des articles originaux, les invités qui prennent la plume, Elodie Bouchez nous racontant sa vie avec Thomas Bangalter...Rebel était un magazine riche et complet peut être un peu trop, boulimique ? J'ai pris du plaisir à le lire, à regarder les photos de mode, à attendre patiemment chaque numéro. Un magazine qui avait sa place dans le paysage des magazines urbains modes. j'aimerais bien connaître les raisons de l'arrêt de tous ces magazines, mais en étant objectif je n'en imagine qu'une seule, l'argent, voire la cannibalisation avec d'autres revues, déjà établies. On a beau être un Rebel, la presse est un univers sans pitié. @ +++Ours Rebel :Directeur de la publication / Laurent RouyrèsRédactrice en chef / Aleksandra WoronieckaDirection de la création / Monica Alesina & Klas BjörkmanDirection artistique / Christelle Delécu