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Soblacktie

Soblacktie - blog magazine tendances luxe et mode - Page 357

  • Série "terminée" ! Episode 08, Rebel

    Lettre R : Rebel. Bi-annuel, daté printemps-été 2001, vendu 60 francs. Durée de vie 9 numéros. Le dernier daté printemps-été 2005.
     
    Merveilleux bazar que Rebel magazine, en kiosque il ne m'a pas fallu longtemps pour le voir, un format plus grand que les autres, un titre provocateur, du papier glacé, un numéro 1 sous-titré série noire, il ne m'en fallait pas plus pour l'acheter. Ouuuuch, 60 francs, mais quand on aime on ne compte pas. Et puis Rebel c'est tellement prometteur comme nom.
     
    Une direction artistique très poussée et chargée en artifices, du graphisme, de la déstructuration, des effets typographiques, des aplats de noir, des collages, des découpages, des variations de mise en pages de quoi dérouter l'amateur de simplicité que je suis. Rock, romantique, urbain, glamour, "arty", américain, en vogue, années 80, la factory, branché, rive gauche, New-York, sont des qualificatifs qui me viennent en tête quand j'ai ce magazine entre les mains. Cela ne me faisait pas de mal de sortir de numéro et de sa D.A. "très propre".
     
    Si je voulais faire rapide, je pourrais vous ressortir les mêmes qualificatifs pour le contenue, mais comme je suis sérieux, je vais essayer de vous en donner un peu plus. Dans l'esprit, il est très masculin (Paradis avant l'heure ?), avec ce côté avant-gardiste, être rebel, c'est être à la pointe, à la recherche des nouveaux talents, dans la musique, le cinéma, dans la mode, oui Rebel est un magazine transculturel mais aussi transgénérationnel. Rebel savait s'entourer de grands noms, des gens un peu borderline dans leur travail, Larry Clark, David Hamilton entre autres. Des articles originaux, les invités qui prennent la plume, Elodie Bouchez nous racontant sa vie avec Thomas Bangalter...
     
    Rebel était un magazine riche et complet peut être un peu trop, boulimique ? J'ai pris du plaisir à le lire, à regarder les photos de mode, à attendre patiemment chaque numéro. Un magazine qui avait sa place dans le paysage des magazines urbains modes. j'aimerais bien connaître les raisons de l'arrêt de tous ces magazines, mais en étant objectif je n'en imagine qu'une seule, l'argent, voire la cannibalisation avec d'autres revues, déjà établies. On a beau être un Rebel, la presse est un univers sans pitié. @ +++
     
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    Ours Rebel :
    Directeur de la publication / Laurent Rouyrès
    Rédactrice en chef / Aleksandra Woroniecka
    Direction de la création / Monica Alesina & Klas Björkman 
    Direction artistique / Christelle  Delécu
     
     
     
     
     
     
     
     
     

  • Printemps-été 2009, Maison Martin Margiela

    Maison Martin Margiela : je ne pensais pas après l'avoir évoqué chez Lanvin hier, que je vous pourrais de nouveau appliquer le qualificatif d'aventurier chic pour une autre collection, mais l'homme chez Maison Martin Margiela le sera lui aussi pour l'été prochain. Ambiance baroudeuse, les colonies, les comptoirs, les romans d'aventure, l'homme le vrai, qui sent bon le sable chaud.

    Du dépouillement, du basique, des vestes, des écharpes en soie, un jean, des boots, un t-shirt, un trench où comment faire très très bien avec peu. Le côté aventurier va bien au mystère de son créateur, qui connaît le créateur de MMG ? Qui est il ? 

    Plus qu'un long discours, je vous laisse regarder et apprécier. Je pinaille un peu c'est normal, la grosse boucle de ceinture (sur la dernière photo), je l'enlève, après je garde tout. C'est amusant, mais avec ces tenues je pense à un parfum, Fahrenheit de Dior... @ +++
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  • Printemps-été 2009, Lanvin

    Lanvin : Oui j'aime les raccourcis provocateurs, quand je regarde la collection je pense à du Kenzo bobo année 80, oui je vais encore me faire des amis. Des tenues parfaites pour Messieurs Jack Lang ou Jean Paul Goude, ne manque plus que le col mao et on a la totale.

    Oui j'aime le travail de Alber Elbaz fait pour Lanvin femme, mais là je ne me retrouve pas. La création est un domaine subjectif.  Je n'ai pas envie de m'étendre, je vous conseille bien entendu après lecture de ces posts de vous faire votre propre avis sur les collections (sur Menstyle), vous pourrez tout voir en détail.

    Quand même un coup de coeur pour cette tenue, l'esprit aventurier chic de l'ensemble saharienne, pantalon, sac et foulard est très réussie. Et ne me dites pas que je ne laisse pas sa chance au produit ! Rires. @ +++
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  • Printemps-été 2009, Kris Van Assche

    Kris Van Assche : après Kilgour hier difficile de parler de KVA, surtout que je nous avons déjà abordé le sujet, puisque ce monsieur est le D.A. de Dior homme. Donc je ne ferais que complèter.

    Je commence parce que je n'ai pas du tout aimé. Comme chez beaucoup d'autres pour la saison prochaine, les inspirations années 80 sont là, comme le pantalon large et là gros blocage pour moi. Il y a aussi le pantacourt et là aussi c'est non, le pantacourt dans la mode c'est pas possible, certaines jeunes femmes ont déjà du mal à nous accépter en bermuda avec les mocassins d'été, je n'ose même pas imaginer ce qu'elles pourrainent penser des hommes en pantacourt. A noter aussi par cà par là des bas de jogging dans des matières sophistiquées, mais rien qui n'arrive à me convaincre.

    De l'autre côté, quand je découvre ces trois tenues, j'ai l'impression de voire du Dior homme est de là naît l'ambiguïté, KVA plus Dior homme que Dior homme, c'est à n'y rien comprendre. Les spécialistes confirmeront ou infirmeront mes dires. Petit détail, j'ai aimé la fleur (en soie) sur le col des vestes, par contre les baskets je ne saisis pas ! Ai-je des goûts de vieux ? @ +++



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  • Printemps-été 2009, Kilgour

    Kilgour : Si je suis attiré par les collection de Burberry et d'Etro, je crois que vu vos commentaires je ne suis pas le seul, la surprise quand à elle vient de Kilgour dont j'ai fait la connaissance en regardant tout les défilés. Vous connaissiez ? Moi, pas. Et pourtant dans la grande tradition du sur mesures de Savile Row, Kilgour existe depuis 1882, si je vous dis, Sir Michael Gambon et Daniel Craig dans Layer Cake, mais aussi Fred Astaire Cary Grant et Jude Law, vous comprendrez que nous avons à faire a de fabuleuses références en matière de style et de bon goût. Détail qui a son importance pour moi, c'est un italien, Carlo Brandelli qui est le directeur de création (depuis 2003), quand l'Italie et l'Angleterre se mélangent on a dans ce cas là, le meilleur des deux mondes...

    Tout y est et ce n'est pas moi qui le dit, même si je le pense fortement devant chacune des ces silhouettes, équilibre, proportion, réalisation, modernité, symétrie, qualité des tissus, fonctionnel et minimalisme. C'est écrit dans la majorité de mes posts, l'homme doit rechercher l'élégance simple, laissons le faste aux femmes.

    En moins rock, je retrouve le dior homme de Hedi Slimane, ce que je n'ai pas ressenti en voyant la collection de l'été prochain et puis quand on voit comment s'habille le créateur lui même (la dernière photo), la messe est dite. David (il se reconnaîtra) si tu pouvais avoir du Kilgour chez First, ce serait formidable. @ +++ 

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  • WWW.SOBLACKTIE.COM

    L'info du lundi pour vous lectrices et lecteurs de blacktie.hautetfort.com, depuis ce matin, c'est à une nouvelle adresse que vous me trouverez, le blog ne bouge pas pour le moment mais l'adresse oui désormais faites place à www.soblacktie.com
     
    Je remercie l'équipe de hautetfort et particulèrement Alexandra qui s'est occupée de tout pendant ces deux dernières semaines.
     
    Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, très prochainement, soblacktie.com changera de look. Un grand merci à tous de me suivre depuis le début et en espérant que vous serez toujours présent pour la suite de l'histoire... @ +++
     
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  • Série "terminée" ! Episode 07, Depeche mode

    Comment, Depeche mode, le magazine pas le groupe ? Non je connais pas, mais si, avec de la mode dedans !
     
    Lettre D : Depeche mode magazine n°153, mensuel, daté de novembre 2001, vendu 20 francs (3.05 euros). Durée de vie au moins 153 numéros. Information personnelle, c'est grâce à ce numéro de Depeche mode que j'ai découvert un autre magazine, le magazine Intersection, une brève lui était consacré.
     
    J'ai eu vent de DMM grâce à Sarah (la soeur d'un de mes meilleurs amis) qui l'avait dans ses lectures régulières lorsqu'elle avait 16 ou 17 ans. Curieux de nature, vous commencez à le savoir, je me le suis procuré après en kiosque.
     
    Magazine mode et jeune par excellence, tendance glam pop, nous retrouvons tous les codes et les bonnes recettes visuelles d'un magazine urbain, mais de manière mesurée. Pas de profusion, pas de fioritures inutiles, ce qui rend la lecture agréable. Quand on vous le dit que "less is more". Autre point positif dans l'approche graphique et éditoriale, c'est le découpage, le magazine est très structuré avec des pages d'ouverture sur chacune des thématiques (à la manière d'un Vogue). Je m'y retrouve, comme dans la mode, simplicité, efficacité et plaisir.
     
    Certains vous dirons que le contenue éditorial n'était pas d'une richesse exceptionnelle, ils auront raison. Par contre si la quantité n'y était pas, la qualité, elle oui. Tania Bruna-Rosso (Radio Nova, Canal +...) et Loïc Prignent (Numéro...) officiaient, des gens que je ne connaissais pas encore bien à l'époque (leur travail, pas eux) et dont j'apprécie aujourd'hui la plume. Du fond de la forme, une certaine mixité, oui chérie pouvait passé ses lectures à son homme, des news, du buzz, les bonnes adresses, des articles de fond, contradiction, léger mais complet.
     
    Encore aujourd'hui, tout en ne sachant pas à quel numéro il s'est arrêté, je lui prêtais de faux airs de Numéro, ce qui est un compliment, Numéro étant pour moi la référence, donc comme un Numéro, mais plus abordable, plus jeune et moins élitiste. Les causes de la mort prématurée, les changements et autres rachats de maison d'édition, les éditions Excelsior, rachetées par Emap puis devenue maintenant Mondadori France ? Un mystère pour moi, si vous avez des infos, comme à chaque fois, n'hésitez pas à les laisser dans vos commentaires. @ +++. 
     
    Comment je suis gentil (trop je sais), je vous ai mis aussi une deuxième couverture, mais je vous avoue que mes recherches sur Depeche Mode n'ont pas été très fructueuses. 
     
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    Ours Depeche mode :
    Directeur de la publication / Paul Dupuy
    Rédactrice en chef / Sylvie Yeu  
    Direction artistique / William Snieg
    Maquette / Claudie Devoucoux