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3 photos en un peu plus de 15 jours, je ne peux que vous remercier comme à chaque fois. Des promesses, des intentions toujours plus nombreuses... le projet avance et nous avons franchi le cap que je nous avais fixé pour le mois de juin, oui nous avons dépassé la barre symbolique des 30 personnes. Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais l'objectif (officiel et réaliste) pour la fin de l'année 2008 c'est 50 autoportraits blacktie, l'autre (officieux et utopiste mais qui me surprendrais) serait de 100 participants.
C'est Lou qui nous présente sa vision de l'autoportrait blacktie, tout en musique, romantisme et mélancolie artistique, une superbe mise en scène qui nous montre que le sujet est loin d'être épuisé. Je sais qu'elle a mis beaucoup d'enthousiasme pour faire ses photos (oui j'ai eu une fois de plus le choix), séléction dont nous avons débattue ensemble... Je vous promet qu'un jour vous aurez l'occasion de voir toutes les photos. Lou je te remercie encore.
Rappel blacktie : une tenue s'approchant au plus près de l'ensemble chemise blanche et cravate noire, une mise en scène libre et se prendre soi même en photo. Pour celles et ceux qui ne savent pas comment faire avec leur appareil, je m'occupe moi même de transformer la photo en noir et blanc. Pensez aussi qu'un autoportrait ce n'est pas forcément tenir son appareil dans la main, vous pouvez utilisez le retardateur et posez votre appareil sur un pied, un meuble... Dernière chose, pensez svp à m'envoyer vos fichiers sources pour que je puisse avoir les photos à leur niveau de qualité maximale. Merci encore à tous. Une seule adresse : projetblacktie@hotmail.fr @ +++
Quand je suis à Paris, je ne peux m'empêcher d'observer toute cette agitation féminine. J'ai la sensation qu'avant d'être "rive droite" ou "rive gauche", ces femmes sont avant tout parisiennes.
Il n'est pas difficile de les imaginer discutant et prenant une collation à la terrasse des grands cafés, cachées derrières leurs lunettes de soleil, futiles, légères...
Je repense à cette jeune femme, croisée sur le parvis du musée d'Orsay, elle avait fière allure, une allure fière mais naturellement élégante dans sa robe noire. Sans le vouloir, sans la suivre, nous avons enjamber tous les deux la Seine sur le pont Royal, traverser le jardin des Tuileries. Des images plein la tête de son charme parisien. Oui, j'étais hypnotisé par l'ensemble harmonieux qu'elle formait avec sa robe. Sous influences actuelles et passées, quand moderne et chic se donnent la main. La rattraper, lui prendre la main et lui sourire. Elle se retourna et passa la main dans ses cheveux.
Nous remontons la rue de Castiglione sous les arcades, nos reflets dansant de vitrine en vitrine. Elle décide de tourner dans la rue Saint Honoré, artère mode où s'affronte l'ostentatoire et la discrétion. Elle est arrivée, elle sonne et entre, la porte se referme sur elle, emportant sur son passage ce mystère, son mystère. Disparue, mais pas son parfum qui flotte dans l'air au numéro 72, je détaille les noms inscrits sur la plaque en laiton. Chavernet Paris... La reverrai-je un jour ?